Les tarifs de l'assainissement collectif
Combien coûte le raccordement
au réseau de collecte des eaux usées ?
Les travaux de raccordement à la sortie de l’habitation jusqu’au collecteur d’eaux usées sont à la charge du propriétaire. Leurs coûts ne sont pas compris dans la PFAC.
La PFAC (Participation pour le Financement de l’Assainissement Collectif) est une taxe payée par tout nouvel usager – qu’il soit propriétaire d’une maison, d’un immeuble, de locaux professionnels, de bâtiments… – qui se raccorde au réseau public d’assainissement collectif. Il s’agit d’une contrepartie financière à la desserte de la parcelle concernée par le collecteur public d’assainissement collectif, qui permet d’éviter l’installation ou la réhabilitation du dispositif d’assainissement non collectif.
Quelques exemples
• pour une maison individuelle, le montant de la PFAC est de 1 500 €
• pour un logement créé en habitat collectif, le montant de la PFAC est de 1 000 €/logement
• pour toute extension d’un logement hors habitat collectif la PFAC ne sera pas due.
On distingue 2 types de PFAC, l’une est destinée aux usagers domestiques (les particuliers), l’autre s’adresse aux usagers assimilés domestiques (industriels, entreprises…)
Comprendre le coût de l'assainissement collectif
Chaque usager qui consomme l’eau via le réseau d’eau potable rémunère, par l’intermédiaire de sa facture d’eau, les différents intervenants impliqués dans le transport et le traitement des eaux usées. La répartition de ce qui est versé à chacun de ces intervenants est précisé sur la facture d’eau.
La redevance assainissement appliquée par le SYSEG est différente selon les communes. Le SYSEG a mis en place une convergence progressive du prix, pour aboutir à un tarif unique en 2023.
Des bons gestes pour réduire votre facture et préserver l’environnement
Sur votre facture d’eau, la ligne assainissement est calculée selon votre consommation d’eau potable (1 m3 d’eau potable utilisé nécessite 1 m3 d’eau à transporter dans les réseaux et à dépolluer à la station d’épuration). Utiliser moins d’eau potable au quotidien vous permettra mécaniquement de réduire doublement votre facture d’eau.
Ce qu’il ne faut ni verser dans les toilettes, ni dans l’évier
les produits d’hygiène
C’est du propre !
Coton-tige, serviette hygiénique, lingettes, préservatifs doivent impérativement être jetés à la poubelle, dans les canalisations ils bouchent les pompes et provoquent de graves et couteux dysfonctionnements. Aux toilettes seul le PQ est autorisé !
les peintures et les solvants
C’est beau ici, c’est neuf ?
Que ce soit, dans l’évier, ou dans les toilettes, les restes de peintures et de solvants n’ont pas leur place. Les stations d’épuration ne sont pas conçues pour dépolluer ce type de déchets toxiques. Ils doivent être apportés en déchetterie ou ils seront recyclés.
les huiles de friture et de vidange
T’as la frite ?
De l’huile de friture versée dans l’évier, un coup de gel, la canalisation se bouche et les eaux usées remontent par les toilettes et les lavabos. Si l’huile de friture parvenait jusqu’à la station d’épuration l’équipement n’est pas conçu pour dépolluer ce type de déchet, et encore moins pour de l’huile de vidange. Les huiles doivent être apportées en déchetterie où elles seront recyclées.
les médicaments
C’est grave docteur ?
Oui, jeter c’est médicaments dans les toilettes à un impact sur la faune aquatique. Les stations d’épuration ne permettent pas de dépolluer les molécules de médicament qui sont rejetées dans le milieu naturel (rivière, fleuves). Les médicaments doivent être rapportés chez votre pharmacien.